Lorsqu’une place de jeu est aménagée, les sols sécurisés doivent faire partie intégrante du projet. Selon les normes de sécurité EN-1176 (aires de jeux) et EN-1177 (sols amortissants), chaque unité de jeu est homologuée selon des critères bien définis :
- Hauteur de chute
- Dégagement de la zone d’impact
Ainsi, le revêtement sécurisé doit être homologué pour assurer la hauteur de l’élément qu’il couvre. La surface doit être suffisamment étendue pour assurer toute la zone de chute.
Différents types de sols sécurisés
Il existe plusieurs types de revêtements :
- Les revêtements fluents, à savoir : les copeaux de bois, le sable ou le gravier stabilisé.
- Les surfaces en caoutchouc, à savoir : le tartan coulé, les dalles de sécurité. Ou encore, les copeaux de caoutchouc (imitation de copeaux de bois, mais collés).
- PGSS (PlayGround Safe Surface), à savoir : des plaques amortissantes recouvertes par du gazon synthétique ou de la moquette sablée.
Chacun présente ses avantages et ses inconvénients…
Les sols fluents sont relativement économiques lors de la première mise en place. Par contre, ceux-ci nécessitent un apport régulier pour conserver une épaisseur de 30 à 40 centimètres au minimum (selon la hauteur de chute de la structure de jeu). De plus, ils requièrent un brassage hebdomadaire afin de les aérer et leur permettre de conserver leurs propriétés amortissantes.
Les revêtements en caoutchouc sont plus onéreux mais ne requièrent pas d’entretien particulier. Cependant, le caoutchouc a tendance à se durcir avec le temps et il se pourraient qu’ils finissent par ne plus assurer la hauteur de chute pour laquelle ils ont été homologués.
Notre système PGSS est légèrement plus onéreux que les sols fluents, mais ne requiert pas d’entretien particulier. Les plaques amortissantes sont composées de polyprolylène aéré et ne durcissent pas avec le temps. Par contre, ce revêtement étant particulièrement mou, il n’est pas indiqué pour rouler dessus avec un vélo, des rollers, etc.